Mardi 8 novembre 2011 à 21:57

 Il en fallait. Il fallait un couac dans l'histoire. Tout se passait merveilleusement bien. Mon copain, mes amies, mes notes, ma famille. Puis lentement, tout doucement... Tout a chuté sans prévenir. Les notes dégringolent, la moyenne général n'atteint pas neuf. Ma famille se fait lointaine, le soutien n'est plus palpable, les liens se brisent. Mais le pire, la chose qui me touche le plus, c'est certainement mon copain. Passer de but en blanc au bonheur et au malheur. Comme ça. En l'espace de deux jours. Cette phase d'angoisse ou la gorge se noue à la moindre discussion, où l'attente d'une réponse se fait interminable, où les larmes coulent sans prévenir et que personne n'est là pour vous réconforter.  Absolument personne n'y arrive. Un coup de fil de sa meilleure amie, ça aide. Mais seulement le temps de l'appel malheureusement. C'est comme si j'étais seule à six pieds sous terre, j'ai l'impression que personne ne me comprends. En deux jours, j'ai fait plusieurs aller-retours entre chez moi et l'hôpital. Quatre ordonnances, six prises de sang, ça fatigue tellement. Physiquement et moralement parlant. Voir les seringues se remplir une par une de sang, l'estomac vide, ça fait mal. On se pose tellement questions, il n'y a pas une minute où on se sent serein. Que ce soit par rapport à l'avenir professionnel, relationnel, familial... Seule et incomprise, tu vois ton sang partir. Et si on m'enlevait tout, je ne subirais plus toutes ces souffrances quotidiennes. Ca ne tient qu'au médecin... Puis les jours passent, on attends vivement un certain jeudi où on recevra de l'amour de son homme. On attends ce soir là pour pouvoir discuter calmement, et pas seulement derrière des mots devant un écran. Car c'est ça ce qu'il fait le plus mal, ne pas connaître la réaction de la personne en face. Je crois que c'est ce qu'il y a de plus angoissant. Allez expliquer à un homme toutes cette batterie de tests, et pourquoi il est impliqué. Car après tout s'il est malade, c'est seulement de ta faute, petite conne. Tu en es l'entière responsable, comment veux-tu qu'il reste serein à la nouvelle ? Tu crois qu'il va t'attendre à bras ouverts avec des baisers ? Non. Il t'attendra, le regard froid, vide. Son regard vide. Trois mois que je ne l'ai pas croisé. Ca faisait longtemps, il fallait bien qu'il revienne. Voilà, jeudi, ce sera décisif. Sa réaction, ses actes, tout. Tu penses avoir fait le meilleur de toi-même mais tu ne peux pas changer sa manière de penser et d'agir. Ce sera la surprise.

 

Encore deux jours d'angoisse.
 

"Bon courage pour cette journée ! Je pense fort à toi, je t'aime mon coeur"
"Je ne te fais pas la gueule !"

Lundi 26 septembre 2011 à 21:34

 JE L'AIME TELLEMENT.

mais genre comme jamais. putain.

 

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Samedi 27 août 2011 à 12:51


 

L - S
Trois mois et demi. Et ce, jusqu'à quand ? J'angoisse.

 

 

Samedi 26 mars 2011 à 20:40

3 janvier. 
22 février.
26 mars.
15 mai.

Et sinon, quoi de neuf ?
Miss pag, ou l'art de rattraper 16 ans de célibat.

Mardi 8 mars 2011 à 22:01

"Je n'ai pas trouvé que Lore allait bien"...
"Elle était triste et démotivée"...
"J'ai eu peur pour elle, c'est une mauvaise période pour toute la famille"




Euh, maman ? Tu te confies à ma prof de français, là ?



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Sinon, hein, qu'on mette les pendules à l'heure. Je vais bien. Ma rupture avec Séb, ma relation avec Oliver, mon voyage en Allemagne et mes nombreuses offres de stages m'ont rendue plus joyeuse. Les six prochaines semaines vont être aussi intenses que les six dernières, mais la fin approche et je n'ai plus la même vision de la chose. Au fait, j'ai imprimé mon premier CV, youhouhou ! Pas mal pour un bébé de seize ans. Programme de samedi ? Postuler ! J'ai ab-so-lu-ment besoin d'un job en Août... Priez pour moi pour en décrocher un siouplait... Bonne semaines mes enfants d'amouw.

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